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On avait appelé la détective dans la matinée, si tôt que le soleil ne s'était pas même encore levé. Résigné, elle s'était levée, avait pris ses affaires et était parti de chez elle alors que la maison dormait encore.Un appel anonyme, une patrouille de routine, et voilà que maintenant, elle se trouvait là avec son partenaire, un jeune détective fraîchement émoulu de l'école de police et qui était surexcité par la perspective cette nouvelle affaire. Il était arrivé avant elle (elle le soupçonnait de dormir au commissariat) et avait déjà fait le tour des lieux. La détective se rapprocha du lieu du crime; les autres policiers avaient déjà déroulé les bandeaux jaunes qui servaient à éloigner les curieux, bien qu'ici, en pleine forêt et si tôt le matin, il n'y ait pas de promeneurs. Seuls les policiers, la criminelle et les spécialistes scientifiques se trouvait là.
Portée par ses pas, la détective passa derrière un énième arbre et se trouva finalement devant le corps. Il s'agissait d'un homme, entre 25 et 35 ans (elle penchait pour 32 ou 33 ans), allongé sur le dos, les yeux encore ouverts mais ne voyant rien d'autre que le ciel. La couleur de ses yeux la troubla; ils étaient dorés, comme ceux de son ancien mari. L'homme avait les cheveux mi-longs noirs, et portait un long manteau de la même couleur. En-dessous, il portait des habits relativement normaux: un pantalon noir et une chemise blanche. Allongé là, on aurait pu croire qu'il était simplement en train de regarder le ciel, mais un énorme indice indiquait qu'il s'agissait d'un crime: la longue plaie le long de son cou, et la gigantesque tache de sang séché qui jurait sur la chemise blanche. Un membre de la police scientifique, qui s'affairait sur le corps, vit la cible de son regard et lui dit :
"Il a été égorgé. Du beau boulot, hein ?"
Ecoeurée, la détective le va les yeux au ciel. Elle observa les lieux rapidement : juste des arbres, la côte à proximité, rien de bien concluant. Elle faisait confiance à la police scientifique pour ramasser toutes les preuves. Son partenaire attira son attention et ils commencèrent à fouiller les environs, mais ils ne trouvèrent rien d'anormal.
La police scientifique ayant presque fini, les deux enquêteurs partirent de la scène de crime alors que le corps était emmené à la morgue. Quelques journalistes étaient arrivés sur la scène, arrivant toujours rapidement bien que la détective vieillissante n'ait jamais su d'où ils tiraient leurs informations. Bientôt, ils relaieraient la nouvelle, et les habitants de Dalian paniqueraient. Mais d'ici là, le corps, les enquêteurs et tous les policiers seraient partis depuis longtemps. Seuls resteraient les tristes bandeaux jaunes.
Portée par ses pas, la détective passa derrière un énième arbre et se trouva finalement devant le corps. Il s'agissait d'un homme, entre 25 et 35 ans (elle penchait pour 32 ou 33 ans), allongé sur le dos, les yeux encore ouverts mais ne voyant rien d'autre que le ciel. La couleur de ses yeux la troubla; ils étaient dorés, comme ceux de son ancien mari. L'homme avait les cheveux mi-longs noirs, et portait un long manteau de la même couleur. En-dessous, il portait des habits relativement normaux: un pantalon noir et une chemise blanche. Allongé là, on aurait pu croire qu'il était simplement en train de regarder le ciel, mais un énorme indice indiquait qu'il s'agissait d'un crime: la longue plaie le long de son cou, et la gigantesque tache de sang séché qui jurait sur la chemise blanche. Un membre de la police scientifique, qui s'affairait sur le corps, vit la cible de son regard et lui dit :
"Il a été égorgé. Du beau boulot, hein ?"
Ecoeurée, la détective le va les yeux au ciel. Elle observa les lieux rapidement : juste des arbres, la côte à proximité, rien de bien concluant. Elle faisait confiance à la police scientifique pour ramasser toutes les preuves. Son partenaire attira son attention et ils commencèrent à fouiller les environs, mais ils ne trouvèrent rien d'anormal.
La police scientifique ayant presque fini, les deux enquêteurs partirent de la scène de crime alors que le corps était emmené à la morgue. Quelques journalistes étaient arrivés sur la scène, arrivant toujours rapidement bien que la détective vieillissante n'ait jamais su d'où ils tiraient leurs informations. Bientôt, ils relaieraient la nouvelle, et les habitants de Dalian paniqueraient. Mais d'ici là, le corps, les enquêteurs et tous les policiers seraient partis depuis longtemps. Seuls resteraient les tristes bandeaux jaunes.
